Drame en cinq actes

Evenement "Les libres penseurs associés". La critique est unanime, le public adore. Hollywood veut l'adapter au cinéma. On annonce une tourné planetaire avec Madonna en ouverture...

Acte I : Lui
98 rue de la Liberté. La lourde porte de métal claque en se refermant Un jeune homme, visiblement de mauvaise humeur, sort de l'immeuble et à prend à droite. Il est chassé de chez lui par son voisin trop bruyant. L'animal joue de la batterie et il n'y a pas moyen de le faire taire. Dans une heure ce sera fini. En attendant il n'y a qu'une chose à faire : aller faire un tour pendant une heure.

Il s'appel H. H. s'en veut. Pour se qu'il paye il pourrait au moins être bien chez lui. Et fuir sans rien dire, sans même oser, sans même se défendre. Ca s'appel la lâcheté. C'est la baise. Il s'est fait rouler. On l'a tromper et il déteste se faire avoir.

Ca et puis son travail, et ses amis et sa vie et puis sa santé... Dans quel état il est? Il se le demande... Rien de facile pour lui. Aucun dons, rien dans sa nature pour l'aider. L'échec? Il se le demande...


Acte II : Elle
5 avenue de la Victoire. Le concièrge, s'écarte pour laisser passé une jolie jeune femme. Elle n'habite pas ici, en habitué des lieux il le sait bien. Elle est venue voir une amie sans doute. Laquelle? Et puis dame! Il est trop vieux pour se genre de chose, ce n'est pas son problème. Le viel homme retourne s'assoir songeur derrière la récéption.

J. était venu voir une amie. Elles ont parlées un moment de choses et d'autres, en prenant un verre de vin. Juste gardé le contact, juste se retrouvé entre amis. Prendre des nouvelles des uns et des autres. Tous vont bien. Tout va bien. Rien d'autre à ajouter.

Dans l'ascenseur qui la faisait déscendre elle pensait à tout ce qui lui reste à faire. Ce week end elle restera en ville, mais le prochain elle ira à la plage. Le printemps est là : barbecue entre amis, loin de la ville. Mince alors, les cernes qu'elle a... Maintenant elle doit allé voir X. rue Verdi. On est déjà Jeudi, comme le temps passe vite! Pas le temps de s'ennuier. En avant!


Acte III : En chemin
H. est sur sa piste, sa promenade habituelle. Il fait son tours des places en evitant les rues avec les voitures. La pollution, le bruit des moteurs ca le dérange. Et les gens sur son passage : laisser passé, doublé les lents, se rabattre comme une voiture sur l'autoroute, se préssé entre les voitures et les scooter, respirer les gazs d'échapements. Se promener est un parcours d'obstacles. Avec sa grande taille et ses épaules larges il ne peut pas se glisser entre les passants et il n'a pas le pied marin... Malgré tout, il arrive en bas de la rue Verdi sans trop de peine. Beaucoup de monde et lui tout seul. Il monte tête baissé.

Elle à pris au plus court parce qu'elle est un peu en retard. Dans quelques blocs elle sera arrivée. Elle connait bien le quartier, elle y habite aussi. Elle se faufile dans les rues étroites, marche normalement, simplement : un pied devant l'autre. Elle garde un oeil sur les vitrines des magasins : les habits, les chocolats et tout le reste. A son passage quelques hommes la regardent avec insistance. Elle passe, elle le sait bien qu'ils la reluquent mais ce n'est pas une pin-up. Juste une fille normale, un peu hippie et pas une chérie.


Acte IV : Rue Verdi, mise en place
X, l'ami de J. s'est installé sur un banc au soleil, en haut de la rue Verdi. Les immeublent font de l'ombre à la lumiere déclinante du soleil. En cette saison il fait encore un peu frais et les places au soleil sont chères. C'est la fin d'apres midi, la rue s'anime. Les gens se croisent. Sur son banc X. est assi à côté d'un vieux qui réspire fort et qui tient sa canne. Plus loin des lycéens font du bruit. Le reste est la foule, le mélange normal de la rue Verdi.

Il à relevé la tête. Des gens ont organisés une exposition de peinture. Il regarde les cadres : comment ces gens osent-ils montrer leurs travail? Tout ces gens se félicitent, ils font bloc, ils se mentent les uns les autres pour se donner du courage... Si ils se voyaient! Comme ils sont bêtes. Lui au moins est seul et certainement il n'est pas effrayé. Que ferait-ils d'amitiés pareils? Vite, il n'y à pas à trainer ici, il n'y a rien à voir. Il presse le pas, il est presque en haut.

Elle arrive, plus que deux rues. Au feu rouge elle laisse passé les voitures au feu rouge et en attendant elle regarde les affiches collées sur les murs. Les concerts, les nouveaux albums, les programmes des théatres. Ca fait longtemps qu'elle n'est pas allée au théatre... Les voitures passées, elle traversse, elle arrive par le haut de la rue. Décidement quelle jolie rue, surtout à cette heure. Bon, où est X?


Acte V : Denouement
Il doit être par là. Avec son allure banale, il ne se fait pas remarquer parmis tout ce monde. Elle cherche du regard sur les bancs, elle descend lentement. Ca y est! ils se sont vu. Ils se sourient. Elle se dirige vers lui mais, à ce moment-là, un grand blond qui ne regardait pas où il allait passe devant elle en relevant la tête, l'air étonné. Quelle tête il à fait! Amusé par cet air idiot, elle rejoins X. sur le banc.

Sonné par le sourire et le regard qu'il venait de croiser, il n'a même pas pû faire un geste. Ni s'arrété, ni se retourné, ni sourire, ni rien du tout. Il a continué de marché droit devant lui. Et il lui faut encore quelques instants pour comprendre ce qui vient de se passer.

Il l'a reconnu, il l'à déjà vue par ici, plusieur fois. Et ce sourire, c'est un rayon de soleil. A nouveau il sent battre son coeur, la chaleur monter en lui, la vie reprendre goût. Cette jolie fille n'imagine pas le bien qu'elle lui a fait! Elle le fait revivre, elle l'a remarquée, il existe pour elle! Il existe bel et bien. Il est là, il n'est pas invisible et, semble-t-ils certains même l'apprecient. Il suffit d'un rien pour que les choses aillent mieux...

Arrivé en haut de la rue Verdi, il prend la direction de la place V., le coeur plus léger.

Aucun commentaire: