Hashish, bièrre, rap, survêtements et un gentil garçon de bonne famille

Un tel égoïsme en choquera plus d'un : tant mieux! Chéries, travailleurs sociaux nous devons vous avertire car ce texte est révoltant, rempli d'un nombrilisme incroyable. L'auteur s'en mordra les doigts, il se repentira, sans doute en attendant nous pouvons vous assurez que tout va bien pour lui.

Alors caïd ca se passe comment la frime? Pas trop fatigué? Ah oui ca j'ai pas envi de t'emmerder, je m'approche pas c'est sûr. Je m'écrase rien à dire, j'ai pas envi d'avoir des emmerdes. Je te dit rien, je te dit pas de te calmer, je passe et c'est tout. Lâche moi. T'es tellement enragé que si je te le disait en face, toi et les autres vous vous foutriez en boule.

Moi j'ai pas de problème avec personne. Je travail dans l'IT, je fait du fric et je pars en vacance au soleil. Je paye le métro. Je trouve du travail facilement et on me laisse toujours rentrer dans les bars. J'ai jamais eu de problème avec la police, juste de temps en temps des mecs qui trainent me cherche mais j'ai rien contre eux. J'ai un accent quand je parle, mais pas quand je ris alors ca va. Je suis grand et blond, j'ai les cheveux longs et je ressemble à un hippie. Ca les exite. Pourtant j'ai pas de raison de leurs en vouloir et non plus : j'ai rien fait! Je n'appartient à personne ni à aucun groupe, je n'ai ni classe, ni parti politique, je ne vote pas. Je ne suit pas les leaders, je n'ai pas d'amis, je n'ai pas de femme.

Alors pourquoi vous me faites chier? Pourquoi vous me foutez pas la paix? Je cherche pas la bagarre et ca m'es égale ce que font les autres. Je cherche pas à changer les choses, ni les gens. Tant pis pour eux, qu'ils se démerdent. Je suis pas là pour aider non plus et encore moins pour dire ce qu'il faut faire.

Je me vante pas et j'aime pas qu'on se foute de moi. Je déteste les modes, fringues, musiques, façon de parlé. Je m'éloigne de ceux qui les suivent. Je ne suis sûr de rien et je vais là où le vent me pousse. Et je me porte bien merci! Je vais au bar tout seul et je m'accoude. On ne me regarde ni avec pitier, ni avec dégout parce que c'est moi qui juge. Je vous observe, je vous note. Allez pas me déplaire : vous supporteriez pas.

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