Essai sur l'insulte

La voix des libres penseurs associés n'est pas faite pour régler les comptes personels, mais profitons de cette exception pour rappeler quelques principes de chevalerie.

Il n'est pas si simple de bien insulter quelqu'un. Il ne s'agit pas de rire bêtement ni de sortir des rafales de gros mots (même si ils sont judicieux). Il faut garder son honneur, sans coup bas et viser juste. Une bonne insulte demande du bon goût, de l'habileté et de la finesse.

Rappel des règles de bonne conduite : pas de moquerie sur l'aspect physique, infirmités, maladies car on y peut rien. Par contre, les remarques sur la coupe de cheveux, le style vestimentaire et tout ce qui touche au goûts et manières de la personne à insulter sont permises. C'est important pour ne pas avoir de remords.

Une insulte bien sentie, lancée là où ca fait mal doit laisser l'opposant sans réponse, démoli, accablé, confondu, écrasé à tel point que la fuite devient son unique issue. La débandade suit toujours une bonne insulte.

Maintenant un exemple pour illustré nos propos : le passage de la théorie à la pratique. Un libre penseur s'y colle, pour vous chèrs lecteurs.

Je rentre, un soir vers 1 heure du matin et je constate les faits : la goute qui fait débordé le vase. Décidé à ne pas laisser passer je frappe à sa porte et la sort du lit pour lui mettre le museau dans sa crasse. Je l'enguele parce que je l'ai mauvaise et après quelques éclats de voix, quand tout est fini je l'entend qui tapotte sur son clavier. Elle doit être en train de parler de moi sur son blog. Un portrait au vitriole? Ses pleurnichements ne valent pas mon insulte bien sentie! J'accuse, voici mon droit de réponse, voici ce qui s'est réelement passé.


Elle s'appelle Anna, c'est une cafteuse, une sale petite cafteuse. Et elle le sait bien. Je le lui dit. Depuis quand c'est condanable de dire la vérité? Si elle le prend mal, si elle se fait vomir dans les toilettes, si elle se pend je n'y suis pour rien. Je ne dit que la vérité, sans rien éxagéré.

Alors, quand elle me sort son grand numéro de : « Ne me parle pas sur ce ton! », j'éclate. Et comment il faut que je te parle chérie? Il faut la respecté? Pourquoi? D'où lui vient cette idée? Elle as dû l'entendre dire, mais ils parlaient pour d'autres, pas pour elle. Ce n'était pas dit pour elle.

Ma réplique fait mouche. Elle part. Pourtant la guerre ne fait que commencer. Qui de nous deux gagneras la guerre psychologique à venir? Est ce que je m'excuserais? Est ce que je garderais ma rancoeur ou est ce que je passerais l'éponge? Même si elle n'est pas une opposante de grand calibre la suite me rend un peu nerveux. Je l'imagine capable des pires bassesses pour se venger et du coup, de me rendre la vie infernale.

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